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HISTORIQUE

Le District de l’Ituri est depuis les années 1999, le théâtre des violents affrontements entre les différents groupes armés et milices locales suite à une sanglante guerre interethnique qui a provoqué beaucoup d’abus et violations des Droits humains et du Droit International Humanitaire par d’énormes pertes en vies humaines, vols, viols, pillages des biens, incendies des maisons et déplacement massif de la population civile etc.

A propos de nous

Le District de l’Ituri est depuis les années 1999, le théâtre des violents affrontements entre les différents groupes armés et milices locales suite à une sanglante guerre interethnique qui a provoqué beaucoup d’abus et violations des Droits humains et du Droit International Humanitaire par d’énormes pertes en vies humaines, vols, viols, pillages des biens, incendies des maisons et déplacement massif de la population civile etc.

Historique

Le District de l’Ituri est depuis les années 1999, le théâtre des violents affrontements entre les différents groupes armés et milices locales suite à une sanglante guerre interethnique qui a provoqué beaucoup d’abus et violations des Droits humains et du Droit International Humanitaire par d’énormes pertes en vies humaines, vols, viols, pillages des biens, incendies des maisons et déplacement massif de la population civile etc.

Ce conflit interethnique qui était, à son origine, un différend foncier entre quelques cultivateurs Lendu et certains éleveurs Hema, a pris par la suite cette ampleur qui était la sienne. L’ignorance des lois par les uns et la mauvaise application des ces mêmes lois par les autres et l’action des forces étrangères, à l’occurrence l’armée ougandaise qui contrôlait la région, tout cela avait conduit à des violences inouïes.

Plus tard, les revendications des terres arables ont cédé la place aux ambitions politico-économiques et militaires des groupes armés traditionnelles ayant opéré dans la région qui se sont par la suite transformés en des véritables armées relativement organisées avec tous les dommages collatéraux et crimes de guerre qui s’en sont suivis.

Le cycle de violence décrit ci-dessus a commencé en juin 1999 dans la collectivité des Walendu Pitsi, en territoire de Djugu. L’absence de l’autorité de l’Etat durant cette période de guerre, le dysfonctionnement de la justice ainsi que les rivalités entre dirigeants rebelles ont favorisé le développement du conflit qui a pris des nouvelles dimensions au fil du temps.

Image1, 2 et 3 : conséquence de la guerre de l’Ituri.

Ce conflit interethnique qui était, à son origine, un différend foncier entre quelques cultivateurs Lendu et certains éleveurs Hema, a pris par la suite cette ampleur qui était la sienne. L’ignorance des lois par les uns et la mauvaise application des ces mêmes lois par les autres et l’action des forces étrangères, à l’occurrence l’armée ougandaise qui contrôlait la région, tout cela avait conduit à des violences inouïes.

Plus tard, les revendications des terres arables ont cédé la place aux ambitions politico-économiques et militaires des groupes armés traditionnelles ayant opéré dans la région qui se sont par la suite transformés en des véritables armées relativement organisées avec tous les dommages collatéraux et crimes de guerre qui s’en sont suivis.

Le cycle de violence décrit ci-dessus a commencé en juin 1999 dans la collectivité des Walendu Pitsi, en territoire de Djugu. L’absence de l’autorité de l’Etat durant cette période de guerre, le dysfonctionnement de la justice ainsi que les rivalités entre dirigeants rebelles ont favorisé le développement du conflit qui a pris des nouvelles dimensions au fil du temps.

Image 4 et 5 : conséquence de la guerre de l’Ituri.

Image 6 et 7 : conséquence de la guerre de l’Ituri.

Guerre de l'Ituri

Comme un effet de contagion, la violence a gagné les localités de Laudjo, Sanduku, Jiba, Linga, Joba, Dhendro, Ame et Libi avant de s’étendre à tout le territoire de Djugu d’abord et d’Irumu par la suite. Le conflit va évoluer au fur du temps,  à partir de 2001, chaque camp s’était investi dans la constitution d’une force d’autodéfense assortie de formation militaire, des recrutements des jeunes etc. De fil en aiguille, des groupes armés traditionnels vont intégrer des armes à feu dans leur arsenal et vont se muer par la suite en des mouvements politico- militaires dotés des véritables armées relativement organisées.

L’Union des Patriotes Congolais (UPC) a été la première initiative du genre ; son avènement au pouvoir en août 2002 avait incité les groupes rivaux à suivre l’exemple notamment Le Parti pour l’Unité et la Sauvegarde de l’Intégrité du Congo (PUSIC), le Front des Nationalistes et Intégrationnistes (FNI), les Forces Armées du Peuple Congolais (FAPC) et le Front Populaire pour la Démocratie au Congo (FPDC). Chaque groupe avait cherché à avoir un espace sous son contrôle et sur lequel il exerçait les attributions de l’Etat. Le paroxysme a été atteint lorsque en 2003, la violence a atteint la ville de Bunia jusque l’a épargnée par la violence qui sévissait partout en district de l’Ituri. Il y a eu les affrontements du six mars 2003 ainsi que les événements sanglants des mois de Mai, et juin de la même année qui ont conduit au déplacement massif de la population vers le nord Kivu etc.

Plusieurs faits importants ont finalement concouru au rétablissement de la paix en Ituri et à l’amélioration progressive de la situation sécuritaire tant à Bunia qu’à l’intérieur du district de l’Ituri. Nous citons le déploiement des Forces Artémis en 2003 et leur remplacement par la brigade des nations Unies (casques bleus) ; la mise en place de l’administration intérimaire selon les accords de Luanda du six septembre 2002 ; les déploiements des brigades FARDC et surtout le lancement des programmes PNDDR/DRC en Mai 2005.

 

Image 8, 9 et 10 : conséquence de la guerre de l’Ituri.

Il est impérieux de noter ici un fait important à savoir, en dépit de ce développement du conflit, la population locale, principale victime du règne de la violence, avait démontré sa ferme volonté de favoriser le retour de la paix. L’on a eu à observer, même au plus fort du conflit, une dynamique de rapprochement entre les communautés antagonistes et autres acteurs jusque là séparés par le conflit. Dans ce cadre, on a enregistré plusieurs rencontres entre les notables Hema et Lendu aussi bien à Bunia qu’ailleurs. On peut citer la rencontre de Mudzipela le 29/09/2003, celle du 23/10/2003 à Nizi, celle du 21/11/2003 à Djugu qui avait permis la tenue de plusieurs autres rencontres entre le 22 et le 23 novembre 2003 à Basa, Pimbo, Kalo, Djugu et Dhodjo. D’autres rencontres ont eu lieu à Katoto le 30/11/2003 et le 07/11/ 2003 et à Fataki à la même date. Le 01 janvier 2004, une importante cérémonie de réconciliation avait eu lieu à Zumbe, localité Lendu connue comme bastion des combattants ayant commis plusieurs abus aux Droits de l’homme.

Image 11 : Hôpital général de référence de Nyankunde, conséquence de la guerre de l’Ituri.

 

Image 12 : Hôpital général de référence de Nyankunde, conséquence de la guerre de l’Ituri.

A l’occasion de ces rencontres certaines personnes qui étaient détenues et gardées en otage par les milices avaient été libérées et remises à leurs proches. Il y en a eu plusieurs autres accords qui s’en sont suivis. Outre tous ces accords, et en dépit des différentes mesures prises par le gouvernement congolais pour mettre fin au drame de l’Ituri avec tous les efforts de la communauté internationale, il y a eu jusque là des solutions durables prise pour résoudre les conflits fonciers qui ont été à l’origine de toutes ces tragédies vécues dans la région. Les localités de Kobu, Linga et plusieurs autres en territoires d’Irumu connaissent la résurgence non seulement des différends entre concessionnaires et agriculteurs locaux, mais aussi entre les commerçants et habitants qui se disputent des lopins de terre, des parcelles etc.

Image 12 et 13 : conséquence de la guerre de l’Ituri.

Guerre de l'Ituri

Suite à cette historique, ce qui nous a poussée à créer cette organisation :

  • Vu que l’Ituri a été longtemps une cible de guerre interethnique, plus au moins pendant cinq ans ;
  • Considérant que la population Ituriene a subi des violations graves et flagrantes de leur droit, dans cette guerre ;
  • Vu la nécessite de s’opposer à ces violations sous toutes ses formes ;
  • Vu la nécessite de participer dans le sens positif au processus de pacification de l’Ituri en particulier et de la RDC en générale ;
  • Vu la loi n°004/2001 du 20 Juillet portant disposition générale appliquée aux associations sans but lucratif et aux établissements d’utilité publique ;
  • Vu que les particuliers sont libres de créer des œuvres philanthropiques, sociologiques, culturelles… dans un but d’intérêt général, gérer et administrer par eux-mêmes ;
  • Estiment qu’il y avait urgence, opportunité et nécessité de se constituer à une Association pour faire face à toutes les atrocités sociales sus mentionnés.

Ainsi, il a été créée à Bunia, chef lieu de District de l’Ituri, Province Orientale, République Démocratique du Congo, en date du trente Juin 2005, une Organisation Non Gouvernementale et une Association Sans But Lucratif dénommée Action Justice Paix, A.JP. en sigle Action Justice et Paix, A.J.P en sigle, est une Organisation Non Gouvernementale, non confessionnelle de promotion et de défense de droits humains  et de développement œuvrant en Ituri depuis 2005. Sa vision est de voir un monde où il y a la justice, l’égalité et le respect des Droits Humains. Elle intervient dans les domaines de la promotion des droits humains, la promotion du développement et la lutte contre la pauvreté.

Sur Une évaluation a été mener par l’ONG AJP dans la zone qui avait conduit à une série de séances de travaux tenues respectivement avec les autorités coutumières, autorités politico-administratives, acteurs de la société civile, les membres de comité de pilotage et les bénéficiaires direct du projet sur les axes d’intervention..

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Juin 2018
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